Participez au séminaire « Choisir en toute lucidité pour plus de bien être »
| Lieu : Paris intra muros | Lieu : New York | Lieu : Milan |
| Date : 7-8 janvier 2016 | Date : 18-19 février 2016 | Date : 6-7 avril 2016 |
| Prix : 780 € | Prix : 980 $ | Prix : 730 € |
Pour s’inscrire contactez anna.gallotti@share-coach.com
Pourquoi est-il si important de savoir choisir dans la vie personnelle et professionnelle ?
Dans mon travail de coach, j’ai remarqué une constante. Surtout en début du parcours de coaching, mes clients se plaignent : de leur chef, du fait qu’on leur a dit de changer de comportement (d’où le coaching), du fait que les autres ne les comprennent pas, du fait qu’ils ne se retrouvent plus dans l’entreprise qui a changé …je pourrais continuer ma liste.
Hier une de mes clientes, qui arrive à la fin du coaching, a commencé à se plaindre. Et puis, tout à coup, elle s’est arrêtée et m’a dit : « Anna, je suis en train de recommencer à me plaindre, je le VOIS ! Je sais que ça veut dire que je rumine ; ça ne va pas, car je deviens passive. Voilà que, au lieu d’essayer de résoudre la situation et d’aller de l’avant, je me plains ».
J’ai compris que ma cliente avait fait un pas significatif dans sa lucidité et, donc, dans sa capacité de choisir, grâce à ce parcours mental :
– elle a vu qu’elle se plaignait
– elle a réalisé que son comportement était passif car inefficace pour résoudre son problème
– elle a aussi réalisé qu’elle perdait beaucoup d’énergie mentale (la fameuse « charge mentale » dont parlent les psy)
– avec ce regain de lucidité, elle a choisi de réfléchir pour mettre en place une stratégie plus efficace pour résoudre son problème
– après l’avoir partagée avec moi, elle a décidé de la mettre en œuvre
Ce processus a comporté une phase de « j’en ai marre, même si je sais que je dois me prendre en main différemment, la situation est vraiment compliquée ! » C’est une phase tout à fait normale, parce que, en tant qu’êtres humains, nous avons tous des moments où nous en avons marre des problèmes dont la vie est semée.
Et alors, qu’est-ce qu’on choisit vraiment?
Comme ma cliente l’a fait, nous choisissons tout d’abord d’être conscients de ce qui se passe VRAIMENT dans notre for intérieur, de nos mécanismes mentaux et émotionnels. Or, ce processus ne se fait pas tout seul, puisque la plupart d’entre nous n’ont pas été éduqués à cette introspection. Nous devons choisir de l’apprendre avec des techniques et une pratique régulière.
Ensuite, nous choisissons de changer d’attitude. Toutefois, nous pouvons aussi choisir sciemment de ne pas changer d’attitude et de continuer à nous plaindre, tout en étant conscients du gaspillage inutile de notre énergie mentale. Nous serons alors en mesure d’en prévoir les conséquences et en assumer la responsabilité.
Enfin, nous allons mettre en œuvre ce changement d’attitude. Aristote disait que « nous sommes ce que nous faisons à répétition ». Parfois la force d’inertie s’oppose à la mise en place d’une nouvelle attitude, d’où l’intérêt de se faire accompagner pour nous donner un coup de pouce ou de partager notre envie de changer avec notre entourage.
Pourquoi est-il parfois si difficile de choisir ?
Les freins au choix étant multiples, je vais citer les plus importants :
1/ Le choix est parfois fondamental et nous avons peur de nous tromper. Dans ce cas il est évident que le choix n’est pas facile.
2/ Le choix peut comporter un élément paradoxal : quoi que je fasse je vais avoir des effets négatifs sur moi et/ou sur les autres. Il se peut que le choix soit réellement paradoxal, ou bien que nos mécanismes inconscients nous le fassent paraître paradoxal. C’est à dire que nous le rendons paradoxal sans le vouloir. Dans ce cas une lucidité accrue sur nos mécanismes inconscients ainsi qu’une vision à 360° sur les possibles effets de nos choix pourraient nous aider à surmonter l’impasse.
3/ La peur de ne pas y arriver, de changer, de ne pas faire plaisir, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez compétent(e), d’être mal vu(e), de se sentir coupable, etc. Quoi faire contre la peur ? Mieux se connaître et connaître son vrai potentiel sont deux clés précieuses car elles permettent d’acquérir une confiance solide et durable en ses capacités. Et puis se libérer des fardeaux que l’on crée tous seuls – les fameux « et si… » – est très réconfortant.
4/ L’apprentissage à choisir. Les personnes qui sont habituées à faire des choix difficiles et complexes depuis leur jeunesse, sont plus à même de savoir choisir quand elles grandissent. L’art de faire des choix qui nous font du bien s’apprend, tout comme le fait de savoir regarder en nous pour comprendre ce qui est bon pour nous. Il faut juste décider d’entreprendre cet apprentissage…
